L’hypnose est un état naturel.

Rappelez-vous lorsque vous étiez enfant, en salle de classe, que vous regardiez par la fenêtre et laissiez  votre esprit s’envoler ailleurs… Vous étiez déjà en état d’hypnose.

Vous, moi, sommes souvent en hypnose de façon naturelle, sans nous en rendre compte. Lorsque vous lisez un livre, plongé dans  l’histoire,  et entendez les bruits environnants, ou encore lorsque vous regardez un film, et que vous ressentez les émotions comme si vous y étiez.

Et même en conduisant votre voiture, vous pouvez être absorbés par un certain nombre de choses et lorsque vous arrivez à destination, vous ne vous êtes même pas rendu compte du trajet parcouru.

C’est cet état de rêverie, où deux expériences sont vécues simultanément que l’on appelle :

Etat hypnotique ou état modifié de conscience

L’hypnose est une communication reliant l’esprit conscient et l’esprit inconscient.

Questions sur l’hypnose

L’hypnose est un processus actif, vous restez éveillé.

Pendant la transe hypnotique, vous restez conscient, vous entendez et comprenez même si votre conscience semble ne plus être là. Votre esprit inconscient peut répondre, ce qu’il ne peut faire en dormant.

En hypnose, l’inconscient est actif comme une sorte de focalisation de l’attention, un état de concentration mentale.

L’hypnose est différent de la relaxation.

Il est vrai que la plupart du temps l’état hypnotique est perçu très agréablement.

Cependant la relaxation et l’état hypnotique sont deux pratiques différentes. Il n’est pas nécessaire d’être détendu pour entrer en hypnose : il est possible d’y entrer les yeux ouverts, debout, en ressentant une douleur et même chez le dentiste ou sur une table d’opération.

Vous gardez le contrôle sous hypnose, car vous êtes acteur de votre changement.

Vous accédez à des capacités non accessibles dans l’état de conscience ordinaire.

“La relation entre l’hypno-praticien et son client repose uniquement sur la coopération volontaire et nul ne peut être hypnotisé contre sa volonté ou sans sa coopération.” - Milton Erickson